Les savoir-faire ancestraux
De la céramique au tissage, Maluca explore les techniques traditionnelles du Chiapas, avec la volonté de préserver le patrimoine artisanal maya. Les artisans en font l'apprentissage, dès leur plus jeune âge, par l'oeil et par l'oreille, en observant leurs parents à l'ouvrage, afin qu'un jour, ils puissent transmettre à leur tour.
Céramique
La céramique maya, apparue 5000 ans plus tôt, servait de présents et d'objets d'échange. Contrairement à leurs prédécesseurs chinois, les Mayas ne nécessitaient pas d'un tour pour élaborer leurs poteries, préférant la technique nommée : le colombin. Feliciana adopte cette même méthode qui consiste à unir des boudins de terre cuite sur une base, les presser les uns contre les autres, avant de lisser la surface. Cela permet une grande liberté dans le choix des formes.
Le travail du cuir
Contre toute attente, le travail du cuir fut importé par les Espagnols, lors de la conquête. Depuis, les Mexicains travaillent cette matière afin de confectionner des accessoires utiles à la vie de tous les jours. Ainsi, les artisans chiapanèques estampillent, à l'aide de poinçons, des motifs dessinés par Elias, fondateur d'Art Leather. Ce dernier a décidé de baser son atelier à Teopisca, ville reconnue, nationalement, pour la qualité de ses cuirs.
Tissage & broderie
La légende maya nous dévoile l'origine du métier à tisser ceinture : la déesse Ixchel. Cette dernière, sous la forme d'une araignée, serait descendue sur terre afin d'enseigner aux femmes l'art du tissage. Aujourd'hui, les tisserandes chiapanèques assurent la continuité en élaborant des pièces textiles représentant les symboles de cette culture préhispanique.